L'Académie des sciences a élu son nouveau président

Vaclav Paces, photo: CTK
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Le président de l'Académie des sciences, en Tchéquie, est élu pour une période de quatre ans. Le mandat de la présidente Helena Illnerova étant arrivé à son terme, les académiciens ont dû élir un nouveau président.

Vaclav Paces,  photo: CTK
C'est le généticien Vaclav Paces, soixante-trois ans, que les académiciens ont choisi, lors d'un vote secret, pour diriger l'Académie des sciences pendant les quatre années à venir. La présidente sortante, Helena Illnerova, n'a pas présenté sa candidature, préférant retourner dans les laboratoires et s'occuper un peu plus de sa famille. Le nouveau président, Vaclav Paces, est le directeur de l'Institut de la génétique moléculaire. Après son élection, il a déclaré qu'il ne préparait pas de changements révolutionnaires à l'Académie. Il explique ce que sera sa tâche principale :

« Nous n'allons développer que ce qui est excellent. Je refuse de mettre en veilleuse ou de donner la priorité à telles ou telles branches scientifiques seulement, mais nous soutiendrons les meilleures. La République tchèque ne peut pas tout faire, l'Académie des sciences ne peut pas tout faire. Nous sommes trop petits pour cela et nous ne soutiendrons vraiment que ce qui existe de meilleur »

Le nouveau président de l'Académie des sciences voudrait, aussi, persuader les savants tchèques, qui travaillent à l'étranger, de revenir en Tchéquie. Il est persuadé que les autorités devraient créer de meilleures conditions pour les spécialistes étrangers qui voudraient mener des travaux de recherche en République tchèque. Naturellement, il ne croit pas à un très grand intérêt de la part des spécialistes des pays occidentaux, mais la Tchéquie pourrait attirer les savants et chercheurs des pays de l'Europe de l'est. Sa tâche sera, aussi, de rencontrer les politiciens, pour leur expliquer les besoins de l'Académie, discuter des possibilités du soutien de l'Etat à la recherche. Il faut que la sphère politique comprenne, également, que la recherche n'est pas une fabrique d'où sortent des roues dentelées, mais une source de connaissance des relations dont les bénéfices économiques se réalisent à long terme, dans un horizon plus large.