La ministre du Travail souhaite que le salaire minimum représente la moitié du salaire moyen

Photo illustrative: Miroslav Zimmer, ČRo

Le salaire minimum en République tchèque devrait être valorisé, à compter de 2020, de telle manière à ce que son montant, lors de chaque mois de janvier, corresponde à la moitié du montant du salaire brut moyen. C’est du moins ce qu’a fait savoir la ministre du Travail et des Affaires sociales, Jana Maláčová, à la sortie de la réunion, ce lundi, avec les dirigeants de la Confédération tchéco-morave des syndicats (ČMKOS).

Photo illustrative: Miroslav Zimmer,  ČRo
La nouvelle ministre sociale-démocrate, nommée fin juillet en remplacement de Petr Krčál, contraint de démissionner après avoir été accusé de plagiat dans la rédaction de son mémoire de licence, estime que l’augmentation préalablement prévue, avec pour objectif de parvenir à une part de 40 % du salaire brut mensuel moyen, n’est pas suffisante. « Nous devrions progressivement parvenir à 50 %. C’est une affaire de discussions et de développement économique. Le but est d’arriver à un montant minimal de 16 000 couronnes (environ 620 euros) et nous verrons comment évolue le salaire moyen », a expliqué Jana Maláčová. A la fin de l’année 2017, le montant du salaire brut mensuel moyen s’est élevé à 29 504 couronnes (près de 1 150 euros).

Pour rappel, la dernière augmentation, de l’ordre de 1 200 couronnes (près de 47 euros), du salaire minimum en République tchèque remonte à janvier dernier. Son montant est alors passé à 12 200 couronnes (476 euros). Une nouvelle valorisation, très probablement cette fois de 1 000 couronnes (39 euros), est prévue par le gouvernement pour l’année prochaine également, alors que les syndicats réclament 1 500 couronnes, soit une valorisation de 12 %. Actuellement, un peu plus de 4 % des employés en République tchèque (environ 150 000 personnes) perçoivent ce revenu minimum en échange de leur travail, soit un des montants les plus faibles au sein de l’Union européenne.