La stratégie anti-corruption adoptée par le gouvernement
La coalition gouvernementale a adopté, mercredi, sa stratégie de lutte contre la corruption : un ensemble de 58 lois et mesures qui seront appliquées en plusieurs étapes d’ici à fin 2012 afin de réduire un fléau omniprésent dans la sphère publique en République tchèque.
Avant son adoption, la stratégie a fait l’objet de nombreuses critiques, qui mettent l’accent sur son côté répressif plus que préventif. Pour manifester son approbation, l’ONG Transparency International avait ainsi retiré ses conseillers du groupe de travail constitué au ministère de l’Intérieur.
Depuis mercredi, cependant, cette stratégie a le mérite d’exister, ce dont s’est félicité le Premier ministre, Petr Nečas :
« Je suis satisfait que nous soyons parvenus à trouver un terrain d’entente entre les trois partis. Il reste désormais au groupe de travail à se pencher sur les cinq points qui n’ont pas encore fait l’objet d’un consensus. Il s’agit de préciser les formulations sur ces points précis de façon à ce que le gouvernement puisse prendre position d’ici à deux semaines. Mais les représentants des trois partis de la coalition sont persuadés que nous serons alors en mesure de nous prononcer favorablement également sur ces cinq points précis. »Parmi les cinq points sensibles en question figure notamment le durcissement des règles pour l’adjudication des marchés publics, un domaine avec celui des appels d’offres particulièrement sensible en République tchèque.