Le président de la République et le gouvernement à propos de la politique européenne
Les affaires européennes sont au centre de l'attention de la politique étrangère de la République tchèque, car elles ont été le thème principal de la réunion du chef de l'Etat avec les représentants du nouveau gouvernement. Une identité de vue a, certes, été constatée, mais des réserves ont aussi été formulées.
« Le rôle du président de la République est incontournable et important. Ensuite, la coordination est primordiale pour un petit pays tel que le nôtre et la discussion a démontré que nous sommes capables de trouver un esprit commun. »
La Tchéquie ne serait pas seule non plus a exprimer cette opinion, la Grande-Bretagne et la Pologne pourraient la rejoindre. Lundi, à Bruxelles, le chef de la diplomatie Karel Schwarzenberg, s'est montré très concis en déclarant : « Nous n'avons encore rien proposé sur cette question qui est très discutée. » Le Parti des Verts a émis des réserves sur la nomination de Jan Zahradil à côté de l'adjoint d'Alexandr Vondra et de l'ancien ministre de la Défense, Jiri Sedivy, en tant que négociateur pour la Constitution européenne. L'Allemagne, qui préside l'Union européenne, s'attendait plutôt à la nomination de hauts fonctionnaires qu'à celle de politiciens. Bien que Zahradil ait, de nouveau, exprimé le refus de la Constitution européenne dans la presse, ce qui est plutôt la position de son parti l'ODS, on en attend le respect de l'opinion de toute la coalition gouvernementale. Après la réunion, Alexandr Vondra a encore précisé qu'on attendait les propositions de la présidence allemande de l'Union, dont le résultat sera la Déclaration de Berlin. Elle devrait tracer le futur chemin de la Constitution européenne. Vendredi, la chancellière allemande, Angela Merkel, sera à Prague. Comme on le sait, elle s'est fixé comme principal objectif de trouver la solution à l'avenir du Traité constitutionnel européen, que la Tchéquie n'a pas signé et qui pourrait, peut-être, faire l'objet d'un référendum.