Montée de la tension entre la Tchéquie et Cuba
Le ministère tchèque des Affaires étrangères a annoncé que Cuba venait d'expulser un diplomate tchèque. Il s'agit du premier secrétaire de l'ambassade tchèque à la Havane, Stanislav Kazecky, auquel les autorités cubaines ont refusé de prolonger son visa. Il doit quitter l'île dans les 72 heures. La réaction du chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, ne s'est pas faite attendre. Pour lui, les autorités cubaines réagissent ainsi à la politique étrangère tchèque qui critique vigoureusement la violation des droits de l'homme à Cuba. Il explique :
« C'est absolument clair, car il s'agit de la politique de principe à long terme de la République tchèque, qui défend le respect des droits de l'homme, les principes promulgués par l'ONU dont Cuba est aussi membre. Pour nous, il s'agit d'une expulsion classique et nous réagirons de la manière la plus adéquate. »
En plus de cela, Cyril Svoboda insiste sur le fait qu'il ne voit aucune raison pour que le diplomate tchèque soit expulsé de Cuba et expose ce que le ministère va faire :
« Nous faisons savoir notre position à l'ambassade cubaine en République tchèque et nous protestons contre ce qui est arrivé à la Havane. C'est absoluement inacceptable, car notre diplomate n'a violé aucune régle, internationale ou de bonne conduite. Il vit comme doit le faire un diplomate ou un citoyen normal, et il n'existe donc aucune raison pour cette expulsion. »
Le gouvernement cubain n'a publié aucune raison pour la décision qu'il a prise. La République tchèque considère cette position comme contraire aux relations normales et son ministre des Affaires étrangères confirme qu'elle pendra des mesures adéquates :
« Je repète que la République tchèque aura recours à des mesures absoluement adéquates envers la représentation diplomatique cubaine sur le territoire tchèque. »