Mis en cause par des écoutes policières, le chef de l'Office national de sécurité a démissionné
Soupçonné d'entretenir des relations avec une organisation mafieuse, le directeur de l'Office national de sécurité, Jan Mares, a remis sa démission, mercredi, au Premier ministre. L'intégrité du plus haut responsable de l'institution qui traite notamment des informations relatives au personnel administratif de l'Etat a été mise en cause par la diffusion à la Télévision tchèque d'écoutes téléphoniques effectuées par la police. Sur ces enregistrements, Jan Mares discute avec Vladislav Vetrovec, le chef d'un gang poursuivi par la justice pour son implication dans une sombre affaire de faillites frauduleuses.
« Je pense que pour certaines fonctions, on ne sort pas un candidat comme un magicien sort les lapins de son chapeau. Or il s'agit là d'un poste extrêmement sensible et exigeant. Il est par conséquent tout à fait possible que le choix du bon candidat nécessite un temps de réflexion un peu plus long que pour d'autres postes, peut-être même plusieurs semaines. Car il s'agit de trouver le candidat qui remplira tous les critères exigés, un candidat qui rendra à cette institution toute la confiance dont elle doit être digne. »