Pour une plus grande valorisation de la musique ancienne

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Au cours de la seconde moitié du mois de septembre, la Prague culturelle vivra, pour la 14e fois, à l'heure de l'art sacré. La musique occupera une place privilégié au cours du festival international qui lui est consacré et qui est dédié, traditionnellement, au principal patron des Tchèques, saint Vencesals, dont la fête tombe le 28 septembre. Le concert de l'ensemble de femmes français Discantus, à la basilique Saint-Georges, ne représente que l'un des exemples du fructueux partenariat franco-tchèque dans le domaine de la présentation et de la valorisation de la musique ancienne dans laquelle l'Institut français de Prague s'est considérablement engagé. Son directeur, Didier Montagné, en explique les motifs. Des propos retenus par Alena Gebertova.

"En France, la scène artistique de la musique ancienne est très riche depuis déjà longtemps, dans les années 70, il y avait un grand travail fait par des musicologues et les musiciens, il y a beaucoup d'ensembles, il y a une grande vitalité. Par comparaison, quand on regarde la scène tchèque qui est très très riche du point de vue classique et romantique, on peut se demander pourquoi il y a si peu de propositions dans le domaine de la musique ancienne, si peu de propositions de concerts et aussi de travail en ce qui concerne la formation et l'enseignement, je pense qu'il n'y a qu'une seule classe à Brno. Et pourtant il y a ici un répertoire d'une immense richesse, depuis le Moyen âge jusqu'au baroque, dont une petite partie seulement est connue, la partie du baroque tardif, notamment. Compte tenu de l'ensemble de ces éléments, je me disais qu'on avait des choses à faire ici dans ce domaine-là et, effectivement, nous avons mis en place certaines choses, avec les propositions que nous faisons, concernant les musicologues, les artistes, les musiciens, les étudiants ».