Passage à l'heure d'hiver et code de la route
Dans la nuit du 30 au 31 octobre, nous sommes donc revenus à l'heure d'hiver, en fait à l'heure du soleil. En Tchéquie, cette pratique existe depuis 1975, pourtant tout le monde ne s'y adapte pas vraiment sans problème. Le psychologue, Slavomil Hubalek, affirme que des problèmes peuvent apparaître chez les individus présentant une faible résistance psychique ou chez les neurotiques :
Se faire à l'heure d'hiver, c'est une chose, mais ce changement en entraîne d'autres aussi. En Tchéquie, comme dans d'autres pays, avec le passage à l'heure d'hiver, il devient obligatoire d'allumer ses codes, si vous roulez en voiture, et cela aussi bien de nuit que de jour. Au début, les automobilistes ont eu du mal à s'adapter à cette nouvelle contrainte du code. Les arguments étaient du genre : cela use les ampoules, on augmente la consommation en carburant, les phares des voitures qui arrivent en face aveuglent. Avec quelques années de pratique des phares allumés en plein jour, les automobilistes tchèques reconnaissent que celle-ci contribue à la sécurité routière. Selon le slogan : le principal n'est pas seulement de voir, mais aussi d'être vu. Et il faut dire que ce dimanche matin, ils étaient très peu nombreux à ne pas rouler en codes sur les routes tchèques. Un bon exemple, peut-être, pour les automobilistes français qui doivent s'habituer, pendant cinq mois d'essai, à partir de ce 1e novembre, à rouler en codes, pendant la journée à l'heure d'hiver. Il est intéressant de noter que les arguments contre sont les mêmes que ceux des Tchèques, il y a quelques années. Les temps changent et la sécurité augmente, avec l'allumage des phares par certains, même pendant toute l'année.