Plus de femmes dans la haute politique

Le vice-premier ministre, Vladimir Spidla, aimerait voir plus de femmes dans des fonctions dirigeantes aux ministères et dans l'administration publique. Il a proposé au cabinet de s'occuper sérieusement de la suprématie quasi totale des hommes et d'encourager l'entrée des femmes dans la haute politique. Pour le faire, Spidla propose de favoriser les femmes déjà dans les appels d'offres. La part des femmes serait fixée d'avance. Si donc, par ex., deux hommes et une femme sortent victorieux d'un appel d'offres, le poste sera offert à la femme. Le ministre propose d'inclure la "question féminine" dans des programmes d'enseignement et de charger, à chaque ministère, une personne qui veillerait à l'égalité d'accès aux postes d'emploi. Il veut aussi réexaminer les lois actuelles qui accordent trop de protection aux femmes ce qui les empêche d'exercer certains emplois. L'amendement au code du travail de l'an dernier contient déjà le principe de l'égalité en ce qui concerne l'interdiction de la discrimination directe ou indirecte, le principe du traitement égal de tous les employés et l'interdiction du harcèlement sexuel. Spidla défend la mise en valeur de la discrimination positive des femmes par la pratique des pays occidentaux.