Poursuite de l'exploitation des mines d'uranium tchèques
La République tchèque s'est engagée à arrêter l'exploitation de ses mines d'uranium à compter du 1er janvier 2002. Il n'en sera pas ainsi, car le gouvernement vient d'accepter le projet du ministre de l'Industrie et du Commerce, Miroslav Gregr, de continuer l'exploitation du gisement de Rozna, jusqu'à la fin de l'année 2003.
La République tchèque s'est engagée à arrêter l'exploitation de ses mines d'uranium à compter du 1er janvier 2002. Il n'en sera pas ainsi, car le gouvernement vient d'accepter le projet du ministre de l'Industrie et du Commerce, Miroslav Gregr, de continuer l'exploitation du gisement de Rozna, jusqu'à la fin de l'année 2003. Les motifs avancés concernent surtout la rentabilité de ce gisement. Il est le plus riche des gisements d'uranium découverts en Tchéquie, depuis 40 ans. Le ministre argumente aussi avec l'indépendance de la République tchèque dans sa consommation d'uranium, et avec les conséquences minimum pour l'environnement. Au sein du cabinet, seul le ministre de l'Environnement, Milos Kuzvart, est contre. Le gouvernement devra aussi discuter de la prolongation de l'exploitation de la mine d'uranium avec la Commission européenne. Chose promise, qui devrait être réalisée d'ici à la fin du mois de novembre.