Rentrée des classes pour 1 442 700 élèves et étudiants tchèques

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« J'espère que vous vous êtes bien reposés pendant ces vacances d'été, malgré la pluie. Permettez-moi de souhaiter en premier lieu la bienvenue aux nouveaux élèves qui entamment ici leur scolarité : chers nouveaux, je souhaite que ce jour soit très beau, que vous vous en souveniez pendant longtemps, et que vous trouviez rapidement des camarades que vous garderez toute la vie, et enfin que vous réussissiez votre scolarité. »

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C'est par ces mots que la ministre de l'Education, Petra Buzkova, a accueilli les enfants de six ans pour leur première rentrée, dans une école pragoise. La première rentrée pour ces « prvnacci » (88500 en tout, le nombre le plus faible de ces dix dernières années), la dernière en tant que ministre pour Petra Buzkova, qui vient d'annoncer son retrait de la politique à la fin de l'actuelle législature.

Parmi les nouveautés de cette année scolaire 2005/2006, on trouve notamment la gratuité de la dernière section de maternelle, pour inciter les parents à mettre leur enfant dans une institution qui les prépare à l'école primaire. Le nombre d'enfants par classe est désormais limité à trente, et une classe devra compter au minimum sept élèves. Les élèves de sixième devront d'autre part rester une heure de plus sur les bancs de l'école. Des « conseils d'école » devraient être créés, pour compléter et encadrer les directeurs d'établissement. Mauvaise nouvelle pour les étudiants : les chambres en cité universitaire vont coûter plus cher, mais la majorité d'entre eux devrait recevoir une aide au logement.

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Pour le million et demi d'élèves et d'étudiants (32 000 de moins que l'année dernière) qui font leur rentrée cette année, les règles concernant les fameux « prijimacky », ces examens d'entrée si redoutés, évoluent. Les élèves des lycées devront par exemple passer un examen entre la dernière classe du premier degré (en France la « troisième ») et la première classe du second degré (en France la « seconde »), ce qui effraie certains parents déjà terrorisés à l'idée que leur bambin échoue aux terribles examens d'entrée en fac.

Ajoutons que d'après le nouveau programme du ministère de l'Education nationale, les instituteurs devront quelque peu changer leurs méthodes, les assouplir en tout cas, pour encourager le travail en groupe et la communication avec leurs élèves. Le ministère a prévu de nouvelles formations pour ces instituteurs, des formations qui démarreront un peu en retard, le mois prochain.