Rentrée scolaire : élèves ukrainiens et prix du chauffage au centre de l'attention
Le ministre de l'Education Vladimír Balaš a indiqué ce jeudi qu'entre 57 000 et 60 000 enfants ukrainiens étaient inscrits dans une école tchèque en cette rentrée.
Le ministre a communiqué ce chiffre depuis l'école primaire de la commune de Trmice dans le Nord-ouest du pays, où une quinzaine d'enfants ukrainiens sont inscrits.
"On a plus un problème avec les jeunes du secondaire, c'est dû au fait qu'ils ont un système éducatif différent, ils ont une scolarité de onze ans", a expliqué le ministre. Un certain nombre d'enfants de 17 ans n'ont donc pas postulé dans des écoles secondaires en Tchéquie, car ils souhaitent terminer leur scolarité en Ukraine, même s'ils ont désormais des cours en ligne.
Par rapport à l'hypothèse initiale, environ un quart des lycéens ukrainiens se sont inscrits, âgés de 16 ans en moyenne. La barrière de la langue est également un problème pour eux, ils doivent donc d'abord apprendre le tchèque.
Le ministre a rappelé qu'il y avait une pénurie de places en écoles secondaires dans le pays, notamment dans les environs des villes périphériques. "Il existe des programmes de subventions pour la construction d'écoles, là où le problème est le plus important. Environ six écoles sont en cours de préparation dans les environs de Prague", a ajouté M. Balaš. La construction de deux établissements devrait débuter prochainement, une fois obtenu un de permis de construire.
Prix de l'énergie : baisse du chauffage et raccourcissement du semestre universitaire
Selon le ministre, l'énergie destinée au chauffage de l'école sera économisée en baissant légèrement la température, d'environ deux degrés. Selon lui, chaque niveau représente une économie de 10%. "Nous ne prévoyons certainement pas de fermer des écoles en raison d'un manque d'énergie. Je pense qu'il y a actuellement suffisamment d'énergie en Tchéquie", a déclaré M. Balaš à la ČTK.
Cependant, les universités envisagent l'enseignement à distance. En raison des coûts énergétiques élevés, l'Université de Liberec raccourcira le semestre d'hiver. Le ministre a concédé que les universités n'ont pas les moyens financiers de faire face aux prix élevés de l'énergie. Par conséquent, raccourcir le semestre d'hiver et déplacer le début du semestre d'été est un moyen pour les universités de faire des économies.
