Roman Kameš : « L’Inde a ouvert mes yeux de peintre »
Il y a des moments de la vie qui sont des charnières avec un avant et un après. C’est le cas de la découverte du Ladakh pour le peintre tchèque Roman Kameš. Ses yeux n’ont plus jamais vu le monde comme avant après les avoir posés sur les paysages de cette région de l’Inde, et ses œuvres monochromes jusqu’alors ont laissé place aux couleurs du soleil et de la terre.
Né à Prague en 1952, Roman Kameš a fui la Tchécoslovaquie au début des années 1970. Installé à Paris, il a pris la relève du poète Jiří Kolář autour de la célèbre revue des artistes exilés, la Revue K, et est à ce jour un de ceux qui connaît le mieux la communauté tchèque en France. Pour Dialogue(s) Paris-Prague, il revient sur ses années d’exil et la métamorphose de sa création.