Suite de l'Affaire du chef du Bureau du gouvernement
Pavel Pribyl, ancien commandant d'une unité de répression de la police communiste, d'avant 1989, est toujours le chef du Bureau du gouvernement. Selon les informations publiées dans la presse, il semble qu'il ne sera pas prouvé qu'il ait pu battre, lui ou ses subordonnés, les manifestants contre le régime communiste, en janvier 1989.
En effet, dans les archives du ministère de l'Intérieur, il n'existe plus aucun document sur les événements de cette époque. Pavel Pribyl pourrait donc dormir tranquille, tout comme le Premier ministre, Stanislav Gross. Ce dernier a, en effet, conditionné la révocation de Pribyl par des preuves sur son éventuellle brutalité. Ce n'est, pourtant, pas la seule menace qui pèse sur Pavel Pribyl. La Radio tchèque a révélé, ce vendredi, que le chef du Bureau du gouvernement aurait été reconnu digne de confiance, pouvant ainsi avoir accès aux documents secrets en dépit de la réprobation des services de renseignements et même de certains employés de l'Office national de sécurité. C'était en l'an 2000 et sur l'intervention du chef de l'office, Tomas Kadlec. Dans ce cas, la situation serait différente, comme l'explique le député du Parti civique démocrate, Petr Necas :
« Je ne peux pas dire, maintenant, si cette information est véridique. Si elle l'était, elle démontrerait des manipulations incroyables de la part de l'entourage de Gross. Si cela était vraiment la vérité, Stanislav Gross et ses collaborateurs mettraient réellement en danger la sécurité de l'Etat ».