Taïwan envisage une collaboration avec la République tchèque pour la fabrication de puces
Taïwan a annoncé envisager une collaboration dans la fabrication de puces électroniques avec la République tchèque et deux autres pays européens. Cela pourrait permettre de répondre au manque de puces, qui affecte la production automobile et électronique.
Le ministre taïwanais du Conseil du développement national Kung Ming-hsin, qui avait visité en octobre la République tchèque, la Slovaquie et la Lituanie, a annoncé envisager la constitution de groupes de travail avec ces trois pays, et ce afin de parvenir à une collaboration en matière de fabrication de puces. Par ailleurs, Taïwan souhaiterait offrir des bourses d’études pour l’enseignement technique.
Aussi bien la République tchèque que la Slovaquie et la Lituanie ont fait part de leur intérêt pour cette collaboration. L’agence Reuters rappelle que l’Union européenne s’intéresse à la puissance technologique qu’est Taïwan, et qu’elle souhaiterait que les producteurs de puces taïwanais investissent également dans la production sur le territoire de l’UE. Cependant, en dépit de ses efforts, des entreprises telles que Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC) préfèrent actuellement construire une usine de production sur le territoire américain.
Taïwan n’est pas reconnu en tant qu’Etat indépendant ni par l’Union européenne, ni par aucun de ses Etats membres. Taïwan a une structure démocratique, mais son territoire est revendiqué par Pékin sur la base de la politique d'une Chine unique, ce que la grande majorité des pays respectent, y compris les États-Unis. Seuls 15 pays, pour la plupart des petits pays, reconnaissent l’indépendance de Taïwan. Taipei cherche cependant à renforcer ses relations avec l’UE, en mettant l'accent sur des valeurs communes de liberté et de démocratie.