Un train tchèque pour lutter contre la drogue en Europe centrale
Vous avez peut-être remarqué sa présence à la gare de Dejvice à Prague, ou ailleurs en République tchèque, en Allemagne ou en Slovaquie. Depuis cinq ans déjà, le « Revolution train » – en français « Le train de la révolution » - et son équipage organisent des animations de prévention destinées aux adolescents pour les prévenir des dangers de l’usage de drogues. Ce train pas comme les autres rencontre un fort succès : 160 000 visiteurs l'ont déjà visité.
Six wagons, quatre salles de cinéma et huit salles interactives :. Le Rrevolution train s’est spécialisé sans aucun doute dans la « prévention 2.0 ». C’est en 2005 que, l’auteur du projet, Pavel Tůma, a eu cette idée novatrice de créer ceun « train anti-drogue ». Son but ? pour sensibiliser les adolescents aux dangers de la drogue, consommation des substances qu’elle soit légales commeou illégales. Dix ans plus tard, le train étaitest enfin prêt pour accueillir duouvert au public.
Pendant 90 minutes, les enfants jeunes, âgés de 12 à 17 ans, assistent à une projection en quatre parties entrecoupée d’expériences interactives. Cela ressemble’est un peu à unle « Futuroscope de la prévention » : en plus du film, il y ase trouvent là aussi un couloir censé reproduire les effets hallucinogènes de la drogue, une cellule de prison, un commissariat et même une voiture accidentée. Les bruitages et les murs représentant l’intérieur d’un corps humain abimé à cause des droguesdévasté viennent compléter cette l’ambiance quelque peu apocalyptique. Le tout est encadré par des intervenants formés à la prévention. Parmi eux, Martina Matuštíková, est l’une d’entre elle et également coordinatrice du projet :
« Lorsque nous nous arrêtons dans une ville, nous visons principalement à sensibiliser principalement les enfants âgés de 12 à 17 ans. Nous invitons les écoles.; Les élèves remplissent tout d’abord un questionnaire sur leur consommation de drogues. Par exemple, nous leur demandons s’ils ont déjà fumé des cigarettes, du cannabis ou bu de l’alcool, à quel âge ils ont essayé ces drogues pour la première fois, pour quelles raisons et où ils se les sont procurées. Nous leur posons aussi des questions sur ce qu’ils font de leur temps libre, s’ils font du sport ou s’ils passent leur journée à s’ennuyer, à jouer sur leur ordinateur portable. Après ça, nous leur montrons un film inspiré d’une histoire vraie. A certains moments, le film se met en pause, ce qui nous permet de leur demander comment ils auraient réagi à la place des personnages : par exemple, s’ils auraient accepté la cigarette que qu’un ami leur offre un amie cigarette ou s’ils seraient montés dans la voiture d’un conducteur saoul après une fête. »
Martina Matuštíková insiste sur le fait que le programme de Revolution train n’a pas pour objectif de donner une leçon de morale, aux participants mais bien de les faire réfléchir les participants sur la consommation de drogues afin que ceux-ci puissent’ils en tirer eux-mêmesnt leurs propres conclusions. L’équipe du Rrevolution train affirme aussi qu’à la différence d’un cours magistral, un programme interactif permet aide auxles enfants àde retenir plus d’informations. qu’un cours magistral « Le film est divisé en quatre parties. A la fin de la première partie, on voit les personnages boire de l’alcool dans un bar et fumer des cigarettes. Quand le film se met en pause, nous invitons les enfants à aller derrière l’écran où il y ase trouve un vrai bar qui estidentique à celui du film. Nous discutons avec eux de ce qu’ils pensent de la cigarette, par exemple combien d’argent les fumeurs dépensent chaque année pour leurs cigarettes et nous les faisons réfléchir. sur ça ».
Placer L’installation de ces salles interactives et de cinéma dans un train permet de faire voyager le programme de prévention en Europe centrale. C’est donc ce que fait le revolution train.
« Nous avons commencé en République tchèque, mais la demande pour ce type de prévention est aussi venue de Slovaquie et surtout d’Allemagne. AEn fait, à la frontière germano-tchèque, il y a beaucoup de trafic et de consommation de méthamphétamines, ce qui expliqueet c’est pourquoi les Allemands ont été très intéressés par le Rrevolution train. Le ministre de l’Intérieur allemand nous a même invités au Parlement allemand, le Bundestag, ainsi que des professeurs et des enfants qui ont participé au projet. »
Le Revolution train a d’ailleurs reçu plusieurs les visites de plusieurs d’hommes politiques, comme celle de Tomáš Petříček, le ministre des Affaires étrangères, le mardi 8 septembre. Mais aussi, ainsi que des récompenses : En octobre 2019, l’association a reçu le prix européen de prévention contre le crime remis par le ministre de l’Intérieur de la République tchèque pour son programme « "To je zákon, kámo! »" – en français, « C’est la loi, mec ! » - qui faisait intervenir des officiers de police dans les écoles en montrant le film réalisé par Rrevolution train.
En effet, les activités prévues de l’association ne se limitent pas qu’au train lui-même, comme l’ajoute. Martina Matuštíková : nous donne plus de détails à ce sujet.
« Ce programme dont je viens de parler est pour les écoliers, mais l’après-midi nous accueillons aussi des familles. Le train est ouvert au public toute la journée. La capacité totale d’accueil du train est de 500 personnes par jour. De plus, quand nous sommes dans une ville, nous organisons des présentons lesations d’associations locales de lutte contre laes drogues, de la police ou de la Croix-rouge pour que les. L’objectif en présentant ces personnes aux enfants est qu’ils puissent se tourner vers eux sachent à qui ils peuvent s’adresser en cas des’ils ont un problèmes. Dans les grandes villes, nous organisons également des ateliers pour les élus conseillers municipaux afin qu’ils voient comment le projet fonctionne et décident s’ils veulent que voir le train vienne s’arrêter ou pas dans leur ville ou non. »
La semaine dernière, Le Rrevolution train vient de partir jeudi a entamé une 10 septembre ennouvelle tournée en République tchèque, avec un, son premier arrêt est dans la petite ville de Milovice (Bohême centrale). Il rentrera à Prague mi-novembre. L’entrée est gratuite et autorisée à partir de 10 ans pour les enfants accompagnés d’un adulte.