Une nouvelle loi sur les transplantations d'organes

La Chambre des députés a approuvé la nouvelle loi sur les transplantations d'organes.

Voilà dix ans que l'on prépare la nouvelle loi sur les transplantations d'organes. Celle-ci prévoit le consentement présumé du patient concernant le prélèvement de ses organes et d'autres parties de son corps, après la mort. Depuis le commencement du débat sur les transplantations, les médecins, partisans de ce projet, et les patients qui le considèrent, par contre, comme violation des droits de l'homme, nourrissent une controverse à propos du principe philosophique de ce problème: garder le principe du consentement présumé, qui date d'ailleurs de la législation communiste, ou, comme c'est le cas dans la majorité des pays développés, adopter le principe de la désapprobation présumée. Dans ce cas, on ne peut accéder au prélèvement que chez les personnes enregistrées ou avec le consentement de la famille.

En estimant que la société tchèque n'est pas suffisamment mûre pour adopter le second principe, les médecins sont pour le maintien de la pratique actuelle. Selon eux, le principe de la désapprobation présumée risque de paralyser le programme de transplantation et d'être à l'origine de la mort de beaucoup de patients.

Pour augmenter la sécurité juridique des personnes qui ne sont pas d'accord avec le prélèvement posthume, la nouvelle loi stipule de créer un registre national de ces personnes. Un compromis a été trouvé pour les enfants. Les parents des enfants et les avoués des personnes frappées d'interdiction sont autorisés à refuser le don des organes même après leur mort.

Auteur: Astrid Hofmanová
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