Une ONG tchèque lance un projet de forage de puits d’eau potable en Guinée
Une association humanitaire tchèque a lancé un projet intitulé Kapka života (Une goutte de vie) qui vise à améliorer l’accès à l’eau potable en Guinée. Pour ce faire, des puits doivent être construits dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Dirigé par Patrik Kutaj, le projet Kapka života est à l’heure actuelle en phase intense de préparation à Conakry, où Antonio Antonucci, d’une autre ONG tchèque qui collabore au projet, s’occupe à l’heure actuelle des démarches administratives pour mener à bien ce dernier. Radio Prague l’a joint sur place.
L’objectif premier de cette coopération est la construction de puits en Guinée. Combien de puits prévoyez-vous ?
« Pour le moment, on a quatre écoles avec lesquelles nous collaborons en Guinée. Nous avons consulté nos partenaires pour voir la faisabilité de quatre puits pour commencer. Ce serait un moyen d’acquérir une première expérience. Patrik et son équipe doivent maintenant voir et si les premiers puits sont réalisés et qu’ils fonctionnent bien, on voudra continuer avec ce projet. »
Pourquoi est-ce important de construire des puits en Guinée ?
« Plus que chez nous en Europe, il y a des zones qui ne sont pas desservies pas l’eau potable. Cela peut donc être très utile pour les communautés locales d’avoir un accès à l’eau potable. »
Et particulièrement pour les écoles…
« Oui, pour les écoles, pour les centre de soins aussi. Nous allons commencer avec les écoles qui collaborent avec nous et ensuite on essayera de voir ailleurs. »Comment cela se passe-t-il au niveau technique ?
« Là nous en sommes à la phase administrative car nous devons d’abord obtenir les permis nécessaires. Pour nous, à Centrum Dialog, c’est un projet totalement nouveau. On a de l’expérience pour la construction d’écoles, mais pour ce qui est de forages, on doit consulter les autorités pour savoir quels sont les documents et les autorisations nécessaires. »
Combien coûte un tel projet et où trouve-t-on les financements pour le réaliser ?
« Pour ce qui est du coût, c’est surtout Patrik du projet Kapka života qui connaît le budget. Mais en ce qui concerne le financement, c’est aussi les personnes du projet qui s’en occupent : ils contactent des sociétés comme Tatra qui fabrique des camions, pour essayer d’obtenir une machine à forer. Il faut trouver des sponsors, des sociétés qui veulent bien collaborer avec les infrastructures. Ensuite, ils contactent aussi la société civile pour avoir des financements. Il va falloir payer les gens qui vont venir travailler en Guinée et différentes dépenses de gestion. »
Comment se passe la coopération avec la Guinée ? Cela veut aussi dire qu’il va falloir embaucher du monde sur place et que ça va créer des emplois…
« L’équipe tchèque va venir sur place déjà pour voir ce qu’il en est. Ensuite, le responsable de Kapka života a prévu aussi une formation. Nous avons en effet des étudiants techniques. L’objectif est donc de former ceux qui sont intéressés pour participer au forage. »On est donc là dans la phase administrative d’obtenir des permis de forage etc. Au niveau du planning, vous avez une idée du début des travaux ?
« Sincèrement, nous voulons vraiment faire cela le plus tôt possible mais nous en sommes au début et je ne peux pas encore de donner de date. Evidemment, nous voulons faire avancer les choses au plus vite pour que l’eau potable soit rapidement disponible. »