Václav Klaus a présenté à Paris sa « Planète bleue en péril vert »
Mardi, le président de la République tchèque Václav Klaus a présenté à Paris son livre « Planète bleue en péril vert », qui vient de paraître en français. Un ouvrage dans lequel le farouche eurosceptique qu’il est récuse la notion de réchauffement global et s’en prend aux environnementalistes qui, selon lui, « incarnent le gauchisme traditionnel ». Václav Klaus a été invité à cette occasion à un déjeuner-débat par Contribuables Associés et l’Iref. Pour en savoir plus, Jiri Slavicek nous a téléphoné de Paris :
« Pour sa visite à Paris d’une journée, on peut parler, sans crainte d’être démenti, d’un succès ou au moins d’estime et d’un paradoxe. Václav Klaus est venu à Paris non seulement en tant que président en exercice de l’Union européenne, mais surtout pour présenter la traduction française de son livre qui oppose sa planète bleue à la vision des Verts. Il est à noter que le français est déjà la dixième langue pour ce livre. On peut surtout dire que c’est vraiment dommage que l’actualité tragique, à savoir la catastrophe meurtrière d’un avion d’Air France KLM en provenance de Rio, a monopolisé les médias ces dernières heures. Toutefois, on peut être certain que le monde politique parisien reviendra sûrement à lui en commentant les résultats des élections européennes proches dont Václav Klaus estime qu’elles ont peu d’intérêt. Václav Klaus est beaucoup plus un homme de conviction qu’un homme politique, peut-on lire aujourd’hui à Paris et, je cite : « il n’a pas donc peur de se frotter aux journalistes et aux médias ». A Paris, son « livre bleu » peut compter, si l’on en croit l’un des derniers sondages d’opinion, sur le soutien de 53% des Français qui estiment, je cite « que l’écologie est une arnaque ». On peut dire que les Verts européens et pas seulement eux vont commenter ce livre abondamment surtout après la proclamation des résultats des élections européennes. »
Radio Prague reviendra sur le dernier livre de Václav Klaus dans sa prochaine émission, à travers un entretien avec l’auteur de la préface de sa version française, Jacques Garello.