Vera Valterova fait la tête...
Depuis quelques jours, pas de grandes nouvelles concernant la situation à la Télévision tchèque. En d'autres mots, les journalistes révoltés, toujours en grève, et la direction de la Télévision, représentée par Vera Valterova, ne peuvent toujours pas trouver une langue commune.
Depuis quelques jours, pas de grandes nouvelles concernant la situation à la Télévision tchèque. En d'autres mots, les journalistes révoltés, toujours en grève, et la direction de la Télévision, représentée par Vera Valterova, ne peuvent toujours pas trouver une langue commune. Richard Falbr, chef des syndicalistes tchèques et intermédiaire dans le dialogue Valterova - grévistes, n'a pas réussi, non plus, à faire bouger les choses. Lundi, M. Falbr a invité les deux camps opposés à une rencontre, où la façon de résoudre, enfin, la crise aurait dû être discutée. Selon Richard Falbr, le licenciement des grévistes et les plaintes, portées contre eux, devrait être annulés. Jusqu'à ce que la Chambre des députés ne désigne le nouveau directeur, les chefs actuels de la Télévision devraient rester à leurs postes, mais ils n'exerceraient pas leur travail. Un beau projet... Pourtant, il n'a pas pu être discuté. Pourquoi ? Au dernier moment, Vera Valterova, indignée, refuse d'assister au rendez-vous. La raison ? Des affiches qui décorent le siège de la Télévision et l' invitent à s'en aller. Nous n'y sommes pour rien, affirment les grévistes. Richard Falbr, lui, avait essayé plusieurs fois de contacter, au moins par écrit, Vera Valterova. Sans succès. Par conséquent, il a renoncé à son rôle d'intermédiaire dans ce conflit embrouillé.