Les craintes du vieillissement de la population ont conduit le vice-premier ministre et ministre du Travail et des Affaires sociales, Vladimir Spidla, à entreprendre l'étude d'un programme à long terme destiné à aider les gens du troisième âge. Le gouvernement déclare à ce propos que les Tchèques doivent se préparer au vieillissement de la population. Chaque ministère devrait étudier en quoi il pourrait apporter une aide aux seniors dans des domaines comme le logement, le recyclage, les activités à caractère social, mais aussi la protection contre les mauvais traitements et la discrimination sur le marché de l'emploi. Lors des trente prochaines années, plus du tiers de la population tchèque dépasseront les 60 ans. Ce qui signifie que 30% de la population active travailleront uniquement pour les seniors, les enfants et les hôpitaux. Certains spécialistes soulignent la nécessité de reporter l'âge de la retraite à 65 ans, d'autres pensent même qu'avec une espérance de vie de plus en plus grande, la retraite devrait être à 70 ans, sinon, sa durée serait plus longue que la vie active. La réalisation de ces programmes, prévue entre l'an 2003 et 2012, paraît d'autant plus compliquée que cette période s'annonce difficile, en raison des transformations qui attendent Prague en tant que nouveau membre de l'Union européenne.
