Foot : la Suède en barrages pour espérer aller au Qatar
Les Tchèques connaissent depuis quelques jours leurs futurs adversaires dans le cadre des barrages pour une participation à la prochaine Coupe du monde. S’ils l’emportent contre la Suède, un dernier match sera à gagner contre le vainqueur de la rencontre entre Pologne et Russie.
Une équipe scandinave puis une équipe slave : cela aurait pu être pire pour la « Repre », qui a évité les poids-lourds italiens et portugais finalement placés par le tirage au sort effectué par Lothar Matthäus dans la même partie de tableau.
Le rendez-vous contre la Suède, à Solna, est fixé au 24 mars et ce match se disputera sans Zlatan Ibrahimovic, ce que n’a pas manqué de souligner le sélectionneur tchèque Jaroslav Šilhavý :
« C’est un adversaire difficile comme tous ceux encore en lice. Tous les derniers matchs qu’on a joués contre les Suédois étaient équilibrés. Je sais qu’Ibrahimovic ne jouera pas à cause des cartons jaunes qu’il a pris dans les précédents matchs. L’important est que nos joueurs ne soient pas blessés et en forme, de manière à ce qu’on ait la plus forte équipe possible. Il nous faut maintenant réunir le plus d’informations possibles sur leur jeu et en mars ce sera décisif ! »
Le dernier match contre les Suédois remonte à 2016 et cette rencontre amicale s’était soldée par un nul 1-1. Si les Tchèques s’inclinent dans la banlieue de Stockholm, il n’en sera rien du rêve qatarien.
En revanche, si la Repre prend l’ascendant, c’est un autre déplacement plus à l’Est qui les attend cinq jours plus tard, le 29 mars. En Pologne ou en Russie, selon le sort du match entre ces deux nations.
Le milieu de terrain de la Sampdoria Jakub Jankto espère que la chance sera du côté tchèque :
« C’est très ouvert et tout le monde peut espérer décrocher son ticket pour la Coupe du monde. Bien sûr, pour nous c’est un désavantage de jouer potentiellement tous nos matchs à l’extérieur, mais le facteur chance sera décisif comme la forme de l’équipe à ce moment-là. »
La sélection tchèque a déjà eu un peu de chance, car c’est grâce à son parcours plutôt réussi en Ligue des Nations qu’elle a finalement décroché sa place pour ces barrages. Après un dernier Euro relativement réussi, les hommes de Jaroslav Šilhavý auront à cœur de marquer l’histoire et de renouer avec les plus belles heures du football tchèque.
Depuis la partition de la Tchécoslovaquie, les Tchèques n’ont participé qu’une seule fois à une phase finale de la Coupe du monde : c’était il y a plus de quinze ans déjà avec la bande à Rosicky et Nedvěd, qui n’avaient pas dépassé la phase de groupes en 2006 en Allemagne.
Sauf blessure, l’équipe nationale devrait pouvoir continuer à compter notamment sur son trio de « marteaux », Tomáš Souček, Alex Král et Vladimír Coufal, qui contribue à maintenir le club de West Ham en haut du tableau de la Premier League.
Quant à l’attaquant de Leverkusen, Patrik Schick, il vient de revenir dans l’équipe type de son club et pourrait d’ici le mois prochain recevoir le prestigieux prix Puskas pour son lob contre l’Ecosse pendant l’Euro – il fait en tout cas partie des 11 buts sélectionnés.