La lutte contre la corruption

On parle beaucoup de la corruption en République tchèque. Elle serait des plus répandues, et cela à tous les échelons, dans le pays.

On parle beaucoup de la corruption en République tchèque. Elle serait des plus répandues, et cela à tous les échelons, dans le pays. Cela ne plaît à personne, ni à l'opinion publique, ni aux autorités, encore moins au gouvernement. Récemment, une proposition a été faite de suivre l'exemple des Etats-Unis. Ces derniers avaient employé la méthode de la provocation pour venir à bout de la corruption, surtout dans l'appareil de l'Etat, administration. Pour démontrer la corruption des fonctionnaires, on avait envoyé des provocateurs, des policiers qui avaient pour objectif de tenter de corrompre les employés des services publics et, ainsi donc, de les surprendre en flagrant délit. Cette idée, présenté par le procureur de la République, Mme Marie Benesova, ne plaît pas au ministre tchèque de la Justice, Jaroslav Bures. Le ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross est, lui, plutôt favorable à cette idée. Pourtant, il existe une petite complication : les provocateurs ne peuvent se recruter dans les rangs de la police, car selon la loi, un délit ou un crime ne peut être puni, dans le cas où il aurait été provoqué par la police. Selon l'Intérieur, le fonctionnaire pris en flagrant délit de corruption ne serait pas poursuivi en justice, mais licencié. La provocation ne pourrait être employée que dans certains cas, par exemple, pour la police de la route. Cette idée sera-t-elle réalisée ? Au gouvernement d'en décider seul, car il ne s'agit pas d'une nouvelle norme juridique.