La production d’énergie nucléaire en hausse de 15 % en République tchèque en 2017
Davantage d’énergie nucléaire a alimenté le réseau électrique en République tchèque en 2017 qu’en 2016. Au total, ce sont un peu plus de 28 térawattheures (TWh), soit 15 % de plus, qui ont été produits à Temelín (Bohême du Sud) et à Dukovany (Moravie), les deux centrales composant le parc nucléaire en République tchèque. Pour 2018, leur propriétaire, le groupe ČEZ, prévoit une nouvelle augmentation.
Depuis 2000 et la mise en service du premier réacteur à Temelín, la production totale d’énergie nucléaire enregistrée en 2017 a été la cinquième la plus élevée de l’histoire du pays. Dans le bouquet énergétique du pays, le nucléaire occupe environ 35 % de l’approvisionnement.
Cette croissance fait suite à la baisse enregistrée en 2016, où la production de la centrale de Dukovany, où quatre réacteurs de 440 MW (unité de puissance qui désigne la capacité de production) peuvent être exploités, avait été la plus faible des vingt-huit dernières années avec un peu moins de 12 TWh, essentiellement en raison des longues mises hors service de certains réacteurs. C’est précisément une meilleure optimalisation de ces mises hors service, ainsi que diverses mesures techniques, qui ont permis d’augmenter la production en 2017.
L’année 2018, elle, sera marquée par l’obtention pour la centrale de Dukovany, le 19 décembre dernier, d’une autorisation d’exploitation illimitée, à certaines conditions, des troisième et quatrième réacteurs, comme cela était déjà le cas pour les deux premiers. ČEZ, société majoritairement contrôlée par l’Etat tchèque, estime à au moins vingt années supplémentaires la prolongation de l’exploitation de la centrale, progressivement raccordée au réseau entre 1985 et 1987.
La croissance la plus forte a été enregistrée à Temelín. Dès le 27 novembre, une production record dans l’histoire de la centrale, qui est la plus importante de toutes les sources de production d’électricité du pays, avait été enregistrée grâce aux deux réacteurs de 900 mégawatts (MW). Au total, comme cela a été annoncé ce mardi, ce sont finalement 16,48 TWh qui ont produits en Bohême, soit 4,34 TWh de plus qu’en 2016 et 1,18 TWh de plus qu’en 2012, année record précédente.
Depuis 2000 et la mise en service du premier réacteur à Temelín, la production totale d’énergie nucléaire enregistrée en 2017 a été la cinquième la plus élevée de l’histoire du pays. Dans le bouquet énergétique du pays, le nucléaire occupe environ 35 % de l’approvisionnement.Cette croissance fait suite à la baisse enregistrée en 2016, où la production de la centrale de Dukovany, où quatre réacteurs de 440 MW (unité de puissance qui désigne la capacité de production) peuvent être exploités, avait été la plus faible des vingt-huit dernières années avec un peu moins de 12 TWh, essentiellement en raison des longues mises hors service de certains réacteurs. C’est précisément une meilleure optimalisation de ces mises hors service, ainsi que diverses mesures techniques, qui ont permis d’augmenter la production en 2017.
Par ailleurs, l’idée de construire un réacteur supplémentaire, toujours à Dukovany, n’a pas été abandonnée, et ce alors que l’ensemble des neuf Lands (Etats) de l’Autriche voisine ont annoncé, en fin de semaine dernière, vouloir protester contre la prolongation de l’exploitation des troisième et quatrième réacteurs et sont opposés au projet d’agrandissement de la centrale.
Depuis sa mise en service, la centrale de Dukovany, qui se trouve à une trentaine de kilomètres de la frontière avec l’Autriche, a produit quelque 418 TWh, une quantité qui suffirait à couvrir la consommation totale d’électricité en République tchèque pour près de sept ans et celle de tous les foyers pour vingt-huit ans.
Quant à Temelín, sa production permet d‘assurer un cinquième de la consommation annuelle dans le pays, comme elle permettrait par exemple de couvrir celle de l’ensemble des foyers tchèques pour treize mois. Sa production sera toutefois moindre en 2018 en raison de la mise hors service actuelle et jusqu’au 30 mars prochain du premier réacteur (remplacement d’un tiers du combustible) et de celle prévue également du second réacteur.