Le syndrome balkanique
Six soldats italiens et un soldat tchèque, qui avaient participé à des opérations militaires en Bosnie et au Kosovo, sont morts des suites d'une leucémie. Les pays de l'OTAN sonnent l'alarme et demandent d'examiner une éventuelle liaison entre le « syndrome balkanique » et l'uranium appauvri contenu dans des armes utilisées dans le conflit des Balkans. Après un temps d'hésitation, la République tchèque a décidé de se joindre à l'initiative de la majorité des pays de l'OTAN, demandant que tous les soldats ayant participé à la mission de paix de la KFOR au Kosovo passent un contrôle médical spécial. D'un autre côté, la République tchèque ne sait pas si elle demandera l'interdiction de l'utilisation des armes contenant de l'uranium appauvri au sein de l'OTAN. Environ 10 000 soldats tchèques ont été envoyés aux Balkans, dans les années quatre-vingt-dix, dans le cadre des missions organisées par l'OTAN.