Le « syndrome des Balkans » existerait
Nous vous avons parlé, hier, du dit syndrome des Balkans, qui serait dû à l'utilisation de bombes contenant de l'uranium appauvri, dans la guerre du Kosovo. Les experts de l'OTAN sont unanimes : l'uranium n'en est pas la cause et on ne peut parler de syndrome dans les cas de décès de plusieurs soldats, dont un Tchèque, décédés à leur retour des Balkans. Les savants sont d'un autre avis : les données statistiques indiquent que les cas de leucémie des civils de la région sont moins fréquents que chez les soldats qui ont participé aux opérations de la KFOR. Les savants affirment que l'uranium n'est pas en cause. Les cas de leucémie ou autres formes de cancers, chez les soldats, seraient à imputer à une forte concentration de matières toxiques, surtout des éléments chimiques lourds, comme le plomb, dans la région incriminée. Le stress des soldats serait aussi à l'origine des cancers.