Fini le temps de la mémorisation des données, ces procédés rébarbatifs et mécaniques seront bientôt relégués au passé. Les écoliers et les étudiants doivent adopter un nouveau style d'étude. Le projet de réforme est ambitieux. Dans l'ère informatique, on ne sera plus obligé d'apprendre par coeur les informations encyclopédiques, disponibles par exemple sur internet, mais on apprendra à les trouver et à les utiliser.
Fini le temps de la mémorisation des données, ces procédés rébarbatifs et mécaniques seront bientôt relégués au passé. Les écoliers et les étudiants doivent adopter un nouveau style d'étude. Le projet de réforme est ambitieux. Dans l'ère informatique, on ne sera plus obligé d'apprendre par coeur les informations encyclopédiques, disponibles par exemple sur internet, mais on apprendra à les trouver et à les utiliser. Le système scolaire, qui ne convient aujourd'hui qu'aux élèves moyens, doit être transformé de sorte à ce qu'il convienne aussi aux enfants exceptionnellement doués, d'une part, aux élèves en retard, d'autre part. Les programmes d'études seront donc individualisés et les différentes matières seront remplacées par des leçons multidisciplinaires. Au lieu d'apprendre la physique ou la chimie, les enfants examineront le rapport entre l'homme et le monde, l'homme et la nature, etc. Bien sûr, tout cela ne pourra se réaliser avant que les pédagogues, eux-mêmes, ne sortent des sentiers battus et n'adoptent de nouvelles méthodes d'enseignement
Les premiers changements sont annoncés déjà pour cet automne. L'enseignement dans les écoles du second degré sera prolongé de deux heures. Ce sera aux directeurs des écoles de décider des matières qui seront enseignées pendant ce temps supplémentaire. On pourra élargir, par exemple, l'enseignement des langues ou de l'histoire moderne, on pourra proposer aux élèves de nouvelles matières comme l'éthique, l'informatique, etc. Ce sera le premier pas des écoles vers une plus grande autonomie dans la création de leurs programmes d'études.
