Les enfants étrangers dans les écoles tchèques
A la grande surprise du ministère de l'Enseignement, dans les classes des écoles des grandes villes, on trouve en moyenne désormais deux à trois enfants étrangers, principalement d'Ukraine, de Russie, du Kazakhstan et du Viêt Nam. Rien que l'an dernier, le nombre de personnes ayant demandé l'asile a augmenté de 22%. Leurs enfants ne parlent pas tchèque, du tout, ou pas suffisamment. Les enseignants, eux, sont dépassés par les événements. Il n'y a pas d'interprète et on ne voit pas comment on pourrait en avoir dans cette situation.
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, rien que l'an dernier, plus de 200 000 étrangers, pour la plupart parents d'enfants, ont obtenu leurs cartes de séjour longue durée. De cela, le ministère de l'Education n'a pas un seul chiffre. Seuls des membres de l'Inspection tchèque des écoles ont pris leur bâton de pèlerin et fait leur enquête dans 1000 établissements ; ils y ont recensé pas moins de 11 000 écoliers étrangers. Pour plus de la moitié, ils viennent des pays de l'ancienne Union soviétique. Le problème est à l'étude.