Les syndicats protestent contre le comportement de certains employeurs

Milan Stech, leader syndical

Le chômage est en hausse, en Tchéquie. Au mois de janvier, il a atteint un bilan record de 10,8%. Cette tendance a une influence négative sur le comportement de certains employeurs à l'égard des employés. Les recherches réalisées par la Confédération tchéco-morave des unions syndicales démontrent que 70% des firmes n'admettent pas la création d'organisations syndicales sur le lieu de travail et les tentatives de les fonder finissent, dans la plupart des cas, par le licenciement de leurs organisateurs. Que font les syndicats pour l'empêcher? Milan Stech, leader syndical, explique:

"Nous essayons d'informer les investisseurs étrangers que cette situation existe aussi dans leurs firmes. Ils nous disent que la gestion de celles-ci est entièrement entre les mains du management tchèque et qu'il est donc à lui de décider de cette affaire. Le management en profite, bien entendu. Ce phénomène n'est pas bon et il prend de l'ampleur, ces dernières années. Il n'en était pas ainsi, au début, lorsque les investisseurs étrangers commençaient à s'implanter en Tchéquie..."