Méfaits du trafic automobile
L'augmentation vertigineuse du nombre des voitures dans les rues menace d'asphyxier les villes tchèques. Malgré les prix élevés du carburant des milliers de voitures continuent à bloquer les rues de Prague mais aussi d'autres villes tchèques dont Plzen et Ostrava. La situation est devenue dramatique surtout après la rentrée. A la fin de l'année 1999 il y avait dans la capitale tchèque deux voitures par habitant ce qui classait la capitale tchèque à la première position parmi les capitales européennes. Depuis 1993 on a vendu en Tchéquie plus d'un million de voitures et on a importé 830 000 voitures d'occasion. Les rues pragoises n'ont pas été construites pour un tel trafic et la situation frôle la catastrophe. Les embouteillages sont maintenant un phénomène quotidien et le centre de la ville étouffe dans le gaz d'échappement. La situation est semblable aussi dans d'autre villes tchèques. A Prague on prépare la construction des tunnels qui permettrait aux chauffeurs d'éviter le centre. Cette solution est cependant mise en cause par les écologistes qui la considèrent comme inefficace et même nocive. On manque totalement de campagnes de sensibilisation qui exhorteraient les chauffeurs à laisser leur voitures dans le garage. Les projets de fermeture du centre au trafic automobile et de construction des parcs de stationnement dans les quartiers périphériques se heurtent à l'indifférence des autorités. Le prix relativement élevé des tickets des transports en commun parachève cette situation critique qu'on pourrait comparer à une bombe à retardement.