Négociations post-électorales : le président de la République entre dans la danse
Pour la première fois depuis la tenue des élections législatives les 2 et 3 juin derniers, le président de la République est intervenu activement dans les négociations pour la formation d'une nouvelle coalition gouvernementale.
Rappelons que la coalition de centre-droit constituée du Parti civique démocrate, des chrétiens-démocrates et des Verts, avec à sa tête Mirek Topolanek, ne dispose pas de la majorité à la Chambre des députés, avec seulement 100 des 200 sièges. L'autre moitié revient aux deux formations de gauche, les sociaux-démocrates et les communistes. Or, les sociaux-démocrates, qui ont obtenu le deuxième meilleur résultat lors du scrutin législatif, continuent d'estimer, en s'appuyant pour cela sur la Constitution, que si Mirek Topolanek échouait deux fois dans la tâche qui lui a été confiée par Vaclav Klaus, c'est alors à un de leurs représentants que devrait revenir le droit de former un nouveau gouvernement.