Les défis de la réforme des finances publiques

Petr Mares, Cyril Svoboda et Vladimir Spidla au château de Kolodeje, photo: CTK

Les représentants de la coalition gouvernementale tchèque ont cherché, ce week-end, au château de Kolodeje près de Prague, un consensus sur la réforme des finances publiques.

Petr Mares,  Cyril Svoboda et Vladimir Spidla au château de Kolodeje,  photo: CTK
Les représentants de la coalition gouvernementale tchèque ont cherché, ce week-end, au château de Kolodeje près de Prague, un consensus sur la réforme des finances publiques. Ils ont décidé d'adopter des restrictions importantes dont une augmentation des taxes sur la consommation et sur les services, une augmentation des prélèvements sur les bénéfices de petits artisans, une baisse des prestations pendant les premiers trois jours du congé de maladie. Selon les premières informations, l'Etat devrait épargner ainsi 80 milliards de couronnes, quelque 2,6 milliards d'euros, au cours des trois années à venir. Ce chiffre a cependant été revu à la hausse, presque immédiatement, par le Premier ministre Vladimir Spidla dans une interview accordée à la BBC. Grâce à la réforme, l'épargne sur le budget de l'Etat devrait être, selon cette dernière déclaration, 116 milliards de couronnes. L'objectif principal de la réforme est de ramener le déficit budgétaire à 4 % du PIB en 2006, ce qui permettrait à la République tchèque d'adopter l'euro. Il est évident que ces mesures risquent de se heurter à de nombreux éccueils. "C'est dans son ensemble que la réforme doit être adoptée par le Parlement. Il ne sera pas possible d'adopter une proposition de loi et de rejetter une autre," souligne Vladimir Spidla. L'ensemble des lois nécessaires à la réalisation de la réforme sera soumis au Parlement cet été.