Refus de la Chambre des députés de discuter de l'appartement du Premier ministre

Le Premier ministre Stanislav Gross, photo: CTK
0:00
/
0:00

La Chambre des députés n'a pas voulu discuter, lors de sa séance de mardi, de la question du financement de l'appartement du Premier ministre, Stanislav Gross, un financement que les médias du pays soupçonnent toujours d'être occulte.

Le Premier ministre Stanislav Gross,  photo: CTK
Les députés de la coalition gouvernementale, sociaux-démocrates, chrétiens-démocrates et unionistes ont dit non au projet, présenté par la plus forte formation de l'opposition de droite, le Parti civique démocrate, d'inclure cette question au programme de la séance. Le chef du gouvernement n'a donc pas été obligé de répondre aux questions des députés, mais il a quand même pris la parole. Dans son intervention à la tribune, il a déclaré qu'il n'avait jamais menti ou tenté d'embrouiller les choses. S'il avait su que « la question du prêt de son oncle pour l'achat de son appartement allait susciter une telle discussion, il n'en aurait pas parlé, n'aurait pas dévoilé son nom ». Le Premier ministre, Stanislav Gross n'a pas présenté de documents. D'un autre côté, il a confirmé qu'il poursuivrait en justice le quotidien Mlada fronta Dnes et l'hebdomadaire Respekt qui auraient publié des informations inexactes sur son patrimoine. Il a affirmé, aussi, qu'il se soumettrait à l'examen de l'Office national de sécurité et que les affaires de la société de son épouse seront l'objet d'un contrôle fiscal. Une partie des députés sociaux-démocrates et des communistes a affirmé que toute l'affaire était montée par les médias et qu'il était nécessaire de modifier la loi sur la liberté de la presse. Le quotidien Lidove noviny ajoute encore un peu de poivre à la sauce en révélant que la personne qui a fourni une partie de l'argent à l'oncle qui a prêté au Premier ministre, serait un malade mental. Il s'agit d'un ancien journaliste de Mlada fronta Dnes, Rostislav Rod. Cette information n'a pas été confirmée par les milieux psychiatriques de la ville où il est domicilié, mais ajoute encore un doute aux déclarations du chef du gouvernement.