Les fiançailles entre les chrétiens-démocrates et l'ODS ?

Le leader chrétien-démocrate Miroslav Kalousek et le président Vaclav Klaus (photo: CTK)
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Le dernier congrès du parti chrétien-démocrate, KDU-CSL, l'un des trois partis de la coalition gouvernementale, qui a eu lieu pendant le week-end écoulé, n'a pas apporté de surprise.

Le chef du parti chrétien-démocrate Miroslav Kalousek avec le président Vaclav Klaus  (photo: CTK)
Comme prévu, c'est Miroslav Kalousek qui a été réélu comme président, pour un mandat qui, à la différence des mandats précédents de deux ans, s'étend sur quatre ans. « Pas d'influence des communistes sur le gouvernement, pas d'augmentation des impôts », voilà les idées avec lesquelles le leader chrétien-démocrate aspire à attirer les électeurs et à obtenir plus de 10% de voix aux législatives qui auront lieu en juin prochain. Une tâche qui s'annonce difficile, compte tenu des intentions de vote qui sont à présent nettement plus faibles...

Une petite surprise quand même : le congrès a reçu la visite du président de la République, Vaclav Klaus. Une toute première visite qu'il n'avait jamais rendue au congrès national d'aucun parti, sauf, bien sûr, celui dont il est le fondateur, l'ODS.

« Je tiens à vous dire combien je vous souhaite de réussir aux prochaines élections législatives », a-t-il déclaré à cette occasion. Un argument de plus pour tous ceux qui estiment qu'il y a lieu de prendre au sérieux les fiançailles de ces deux partis et leur volonté de former la prochaine coalition gouvernementale. Mais prudence oblige : les chrétiens-démocrates - fiers de leur dénomination de « force tranquille » - n'excluent pas l'éventualité d'une autre alternative « démocratique » postélectorale.