« Prague et ses ponts, jusqu'à Kampa avec Mucha, Dali et Banksy »

Prague

A l’occasion de la rentrée universitaire, RPI vous propose une mini-série d’entretiens réalisés avec des étudiants étrangers venus dans la capitale tchèque pour un semestre ou davantage.

« Bonjour je m’appelle Sara, j’ai 20 ans et je suis italienne. Je suis allée à Paris pour faire mes études, je suis à la faculté Paris-Nanterre, et j’étudie les Humanités. Je suis à Prague pour mon Erasmus, et je trouve ça bien de me déplacer, de changer de pays pour faire mes études. Je trouve qu’en Erasmus on a beaucoup de possibilités, on peut vivre dans un autre pays, et voir comment cela se passe, la vie, la culture, ce qu’il y a à faire. »

Pourquoi est-ce que tu as choisi la République tchèque et depuis combien de temps es-tu arrivée à Prague ?

« Franchement, je n’avais pas trop le choix parce qu’à Paris, je suis le cursus Humanités, et donc il n’y avait pas trop de facultés avec le même parcours, et du coup pas trop de choix. Il n’y avait que la République tchèque, les Pays-Bas et le Portugal. Comme premier choix, j’ai choisi Prague, un peu au hasard, parce que je n’y étais jamais allée. Et donc l’idée de la République tchèque me fascinait. En plus, tout le monde en parle en bien, parce que c’est une ville pleine d’histoire, et quand je parlais à quelqu’un que j’allais aller à Prague, ils me disaient tous que c’est une très jolie ville, il y a beaucoup de choses à faire. Tous me disaient que c’était trop bien d’aller à Prague, et du coup je me suis dit ‘pourquoi pas, on va aller à Prague’.

En plus Prague se situe au milieu de l’Europe, je vais donc avoir la possibilité de voyager, de visiter les pays alentours. Donc je suis venue ici, et pour le moment j’aime bien. »

Quelles ont été tes premières impressions lorsque tu es arrivée ?

Photo: Jiří Matoušek,  Wikimedia Commons,  CC BY 2.0

« Au début, j’ai remarqué que les Tchèques ne parlaient pas anglais, et ça m’a un peu choquée. Mais après je comprends qu’ils cherchent à garder leurs traditions.

Au début, quand je suis arrivée, j’ai suivi un cours de tchèque, un cours intensif de tchèque de trois semaines, et les professeurs étaient très disponibles, ils parlaient anglais, bien évidemment. Du coup, j’ai un peu appris le tchèque, pas trop. J’ai appris les verbes, comment dire ‘bonjour, aurevoir’. En plus, les Tchèques sont assez disponibles et accueillants, même si pour le moment je n’ai pas encore connu de vrai Tchèque, mais je vais en rencontrer demain. J’espère en rencontrer et de m’intégrer un peu dans la culture. »

Est-ce que tu peux nous donner ton endroit préféré ?

Musée Kampa | Photo: Jolana Nováková,  ČRo

« J’adore faire des expositions et des musées. Il y en a beaucoup. J’ai visité l’exposition de Mucha et Dalí, et aussi à celle de Banksy. C’était le deuxième jour lorsque je suis arrivée à Prague, j’y suis allée c’était trop bien. Il y a plein de musées à faire, je me suis rendue sur l’île Kampa, pour visiter le musée Kampa d’art contemporain. C’était super bien. J’y suis allée seule parce que j’aime bien aller seule aux musées, aux expositions, ça me fascine.

Sinon j’adore les petits cafés, il y a beaucoup de ‘cute coffee shop’, et j’adore me poser, et prendre mon temps.

Simplement, j’aime me promener dans la ville, sur les ponts. J’adore les ponts. Regarder les trams qui passent. Parce qu’en Italie, on n’a pas beaucoup de tram, et du coup, même si c’est commun ici, dans les autres pays aussi peut-être, pour moi c’est nouveau, du coup j’aime bien. J’aime me promener sur les quais. »

Est-ce que tu peux nous donner ton mot tchèque préféré ?

Photo: Kat,  Flickr,  CC BY-SA 2.0

« Alors, j’ai appris beaucoup de mots pendant le cours de tchèque. Mon mot préféré, c’est ‘na zdraví’, ça veut dire ‘santé, cheers’. Sinon j’aime bien aussi le son de ‘na shledanou’, ça veut dire ‘aurevoir’, je ne sais pas pourquoi, mais j’aime bien le son.

Il faut dire que je connais un peu de russe. Ce n’est pas que les deux langues sont similaires, mais elles se ressemblent beaucoup, et du coup j’aime bien connecter les mots que je connais en russe avec les mots que je connais en tchèque, même s’il n’y a pas de lien évident. »

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