Première rencontre du chef de la diplomatie tchèque avec son homologue allemand
Le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, se trouvait à Berlin, à l'occasion de la réunion annuelle du Forum de discussion tchéco-allemand. Ce fut l'occasion de rencontrer le nouveau chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. Conclusion de cette rencontre : un nouveau gouvernement allemand, mais rien de nouveau dans les relations avec la Tchéquie.
Le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, se trouvait à Berlin, à l'occasion de la réunion annuelle du Forum de discussion tchéco-allemand. Ce fut l'occasion de rencontrer le nouveau chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. Conclusion de cette rencontre : un nouveau gouvernement allemand, mais rien de nouveau dans les relations avec la Tchéquie. Première déception : l'Allemagne ne reverra pas sa position sur la libre circulation des travailleurs en Europe et appliquera donc la période de transition de sept ans, pendant laquelle les Tchèques ne pourront pas travailler en Allemagne. Seconde déception : l'Allemagne se trouve dans une mauvaise situation économique et ne compte pas verser plus de 1 % de son PIB dans les caisses de l'Union européenne, entre 2007 et 2013. Donc moins de moyens financiers pour les pays de l'Union, en premier lieu pour les nouveaux membres. Par contre, côté positif, le gouvernement actuel conserve les positions du précédent sur la question du déplacement des Allemands des Sudètes, après la Deuxième Guerre mondiale : c'était la conséquence de l'occupation de la Tchécoslovaquie et des crimes nazis. Cyril Svoboda, à la réunion du Forum de discussion tchéco-allemand, a répété que la base des relations entre les deux pays restait la Déclaration commune de 1977 en affirmant : « Ce que nous devons examiner, c'est notre présent et notre avenir. Du passé, nous pouvons en discuter ».