Renforcement de la répression contre le viol
Le viol sera bientôt plus sévèrement sanctionné en Tchéquie. C'est ce qui ressort du projet de loi adopté par le Sénat, ce mercredi, et dont il y a lieu de retenir l'élargissement de la notion de viol, la diversification des sanctions et leur aggravation.
Le viol ne désignera plus que l'acte sexuel imposé à une femme envers et contre sa volonté, mais il désignera tout rapport forcé par voie annale ou buccale, et quel que soit le sexe de la victime. Est rangée sous cette catégorie toute une série de pratiques imposées à des fins de plaisir sexuel, comme le massage. Les peines varient de huit à quinze ans de réclusion. Plus la victime est jeune, plus la peine est aggravée.
Le Sénat à adopté, aussi, un autre projet de loi, selon lequel, rien ne s'oppose plus à ce que les études supérieures soient payantes en République tchèque. Le projet a été adopté par 43 sénateurs sur 66. S'y sont opposés les sociaux-démocrates, les communistes et deux sénateurs chrétiens-démocrates, tandis que cinq autres de leurs collègues ont préféré s'abstenir.
Les deux projets de loi entreront en vigueur aussitôt, promulgués par le président de la République.