Scandale à la Chambre des députés

Président de la Police tchèque, Jiri Kolar

Un scandale a éclaté à la Chambre des députés, mercredi. Pourquoi ? Parce qu'un groupe important de policiers avait pris place à la galerie réservée au public. Parmi eux, aussi, le président de la Police tchèque, Jiri Kolar.

Un scandale a éclaté à la Chambre des députés, mercredi. Pourquoi ? Parce qu'un groupe important de policiers avait pris place à la galerie réservée au public. Parmi eux, aussi, le président de la Police tchèque, Jiri Kolar. Les députés se sont empressés de protester vigoureusement contre, ce qu'ils ont qualifié d'intervention policière sur le sol d'une des chambres du Parlement, ceci étant interdit par la Constitution. Tout de suite, les représentants du Parti civique démocrate (ODS) ont demandé la démission du chef de la Police et du ministre de l'Intérieur. Ces derniers se défendent bien d'avoir fait appel aux forces de police, lors de la discussion des salaires des fonctionnaires. En effet, les policiers étaient en uniformes et, peut-être, armés, selon le député ODS, Jiri Payne. Il a affirmé que c'était une intervention armée, dans un bâtiment du Parlement. Ainsi donc, le gouvernement aurait violé le principe de la division du pouvoir, le Parlement étant considéré comme un territoire souverain où le pouvoir du gouvernement ne peut être exercé. Le président de la police, Jiri Kolar, a expliqué que les policiers étaient venus assister à la discussion d'une question qui les intéressait à priori, leurs salaires, qu'ils ont le droit de porter l'uniforme, en dehors du service, et qu'ils n'étaient pas armés. Ils s'étaient soumis au contrôle policier, à l'entrée du siège de la Chambre. Les autres partis politiques ne réclament pas la tête du chef de la police ou du ministre de l'Intérieur, néanmoins la présence de policiers, en séance de la Chambre, ne leur a pas plu.