Un rapport sur les stupéfiants en Tchéquie
Les Tchèques et les drogues, une problématique qui est toujours d'actualité. Le dernier rapport du Centre national de monitoring pour les drogues et la toxicomanie dresse le bilan de la situation.
Chez les adultes, la situation est différente. Le menu des Tchèques est riche et varié: héroïne, pervitine, cocaïne, LSD. Le rapport constate que la situation en Tchéquie ne diffère pratiquement pas de celle dans les pays de l'Union européenne. Par exemple, quelques 20 % des Tchèques usent du cannabis, tandis que dans les pays de l'Union les usagers de cette drogue représentent 20 à 25 % de la population. Dans ce rapport inquiétant on trouve quand même une information positive: le nombre de toxicomanes tchèques morts d'overdose a diminué. L'année dernière, leur nombre n'a pas dépassé 115. De même, le nombre des toxicomanes graves, usagers pour la plupart d'héroïne et de pervitine, n'augmente plus, et avoisine, depuis quelques années déjà, 37 000. La plupart d'entre eux prennent des drogues par voie intraveineuse.
L'enquête a démontré aussi que la société tchèque est de plus en plus tolérante vis-à-vis des drogues dites légères et notamment du cannabis. A noter qu'une éventuelle légalisation de la marihuana est un problème très discuté actuellement dans la presse. Bien que le cannabis soit rejeté par la majorité des responsables politiques tchèques, l'action des militants infatigables pour la légalisation porte déjà ses fruits et des voix isolées en faveur du cannabis se sont levées même dans les milieux gouvernementaux.