Une chance d'être représenté au parlement s'est ouverte pour le parti des Verts
Le parti des Verts a élu un nouveau président, Martin Bursik, qui veut conduire ce parti, actuellement non représenté au parlement, aux prochaines législatives et recueillir jusqu'à 9 % des suffrages.
Martin Bursik, 46 ans, ancien ministre de l'Environnement, remplace à la tête des Verts, Jan Beranek, auquel ses opposants ont reproché deux choses essentielles : la première, que le parti était refermé sur lui-même, la deuxième, qu'il voulait se présenter aux élections en coalition avec d'autres petits partis libéraux. La vision de Martin Bursik est, par contre, de se présenter indépendamment, avec un programme susceptible d'attirer les électeurs sensibles à des thèmes écologiques, les jeunes, les étudiants, les femmes, mais aussi les seniors actifs et les entrepreneurs intéressés par les technologies modernes. Bref, tous ceux qui réfléchissent sur la qualité de la vie. Parmi les problèmes concrets sur lesquels il veut se concentrer, il y a la limitation du trafic des camions, la réforme écologique fiscale, la protection du consommateur, et la problématique de la protection des droits de l'homme, en général. « Les Verts sont le seul courant qui fait défaut sur la scène politique tchèque, et pour lequel il y a une place sur la carte politique » a-t-il déclaré à l'issu de son élection. A l'heure actuelle, le parti des Verts a moins de 1000 membres. Selon les derniers sondages effectués par le Centre des recherches de l'opinion publique, il est crédité d'un peu plus de 3 % des intentions de vote.