Une dizaine de films projetés à Paris pour promouvoir la récente production tchèque

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Czech-in pour le cinéma tchèque : c’est le nom du festival qui se déroule pour la deuxième fois à Paris à partir de mardi et dans le cadre duquel une dizaine de films tchèques vont être présentés au public du cinéma parisien L’Entrepot. Markéta Hodoušková est en charge de la programmation, Radio Prague l’a jointe par téléphone pour en savoir plus:

'Dům'
« Nous avons choisi cette année des films récents parce que dans l’édition précédente il y a deux ans c’était plutôt une retrospective des vingt dernières années. Donc là ce sont des films très récents pour montrer les nouveaux talents, des films qui n’ont jamais été distribués en France et qui ont le potentiel pour être sélectionnés dans des festivals… »

Ce sont effectivement des films inédits en France, récents mais qui reviennent sur l’histoire de la Tchécoslovaquie communiste…

« Oui, il y a une nouvelle génération d’artistes, qui étaient enfants à l’époque et qui voient maintenant cette période avec leur propre regard. Ce sont des films qui ne sont pas mainstream et qui sont authentiques et originaux, déjà repérés par la critique tchèque ou par des professionnels étrangers. Des films déjà sélectionnés dans des festivals comme la Berlinale, comme Dům ou 80 lettres de Václav Kadrnka. »

Et le film Pouta (Walking too fast) de Radim Špaček…

'Pouta'
« Oui, c’est un film déjà apprécié par le public et la critique tchèques. Il a déjà obtenu un prix au festival A l’Est du nouveau. Il n’a pas été diffusé en France et nous avons pu grâce au Centre tchèque et d’autres institutions faire un sous-titrage français pour ces films qui peuvent grâce à cette copie sous-titrée être plus facilement présentés au public français, dans des festivals notamment. »

A noter également pour la clôture la projection du premier film de Václav Havel, Sur le départ. C’est la deuxième édition du festival Czech in pour le cinéma tchèque, il n’y a pas eu assez de financements pour l’organiser l’année dernière, est-ce que vous espérez pouvoir l’organiser l’année prochaine ?

« Nous sommes plutôt une équipe de bénévoles avec un grand soutien du Centre tchèque et du ministère de la Culture, sans qui ce ne serait possible. Nous avons eu cette année plusieurs sponsors, mais rien n’est sûr pour l’avenir, ce festival ne s’inscrit pas dans la stratégie particulière d’une institution tchèque. Mais nous espérons que les cinéphiles et les institutions pourront continuer à organiser cet événement. »

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