Vaclav Klaus a discuté, à Bruxelles, du budget européen
Jeudi 4 mars, Vaclav Klaus s'est rendu, pour la première fois en sa qualité de chef de l'Etat tchèque, à Bruxelles.
"Je pense que les pays qui demandent plus de projets politiques européens, et peu importe si, au bout du compte, ils en profitent ou pas, doivent contribuer plus au budget de l'UE. Il n'est pas possible d'être un passager noir, de dire : il faut faire ceci et cela, sans y participer financièrement. L'OTAN est aussi menacé par ce déséquilibre : on promet de réaliser de nombreuses missions, mais ce n'est qu'ensuite, qu'on cherche des moyens pour les payer. Je crois qu'il faut faire les deux démarches parallèlement."
Avant de rencontrer, à la fin de sa visite éclair, le président du Parlement européen, Pat Cox, Vaclav Klaus s'est entretenu avec Javier Solana, en tête du Conseil de l'UE, de la politique étrangère, notamment de la problématique du Proche-Orient et de Chypre, île qui sera d'ailleurs une des prochaines destinations du Président tchèque. Et quel était l'écho de sa visite bruxelloise auprès des employées tchèques des institutions européennes ? Eduard Hulicius du Groupe du Parti Populaire Européen et Démocrates Européens au Parlement européen.
"L'écho est positif. Nous sommes agréablement surpris par les propos de Vaclav Klaus, car il s'est montré, ici à Bruxelles, plutôt euro-optimiste. C'étaient les propos du président de la République et pas de l'ancien Vaclav Klaus euro-sceptique."