Berdych et Kreuziger, stars du début d’été
Malgré sa défaite en trois sets contre Rafael Nadal, Tomáš Berdych a réalisé la meilleure performance de sa carrière dans un tournoi du Grand Chelem en disputant la finale à Wimbledon dimanche. Désormais huitième meilleur joueur mondial, le tennisman Tchèque peut voir encore plus loin ; Huitième, c’est sans doute également un classement qui satisferait le cycliste Roman Kreuziger à l’arrivée du Tour de France à Paris le 25 juillet. A l’issue de la troisième étape tant redoutée pour ses secteurs pavés, le coureur Tchèque occupe la 16e place au classement général, pas loin d’Alberto Contador et des autres favoris.
« Cette huitième place est certes mon meilleur classement jusqu’à présent, mais je considère plutôt qu’elle doit donner une nouvelle impulsion à la suite de ma saison. Il y a encore beaucoup de matchs à jouer, la saison est loin d’être finie, nous n’en sommes qu’à la moitié. Mon objectif était de retrouver le Top 10 mais l’appétit vient en mangeant et j’espère que je ne m’arrêterai pas à cette huitième place. »
Outre l’US Open, Tomáš Berdych a fait du Masters de Londres, qui réunira les huit meilleurs joueurs de l’année, l’autre grand objectif de sa seconde moitié de saison. En revanche, pour la première fois depuis très longtemps, il ne disputera pas le quart de finale de Coupe Davis contre le Chili le week-end prochain. A Coquimbo, la République tchèque, finaliste malheureuse en 2009, devra se débrouiller sans ses deux meilleurs joueurs, Radek Štěpánek, blessé, et donc Tomáš Berdych :« J’ai déjà joué beaucoup de matchs cette saison et mon corps n’est pas inusable. Je ne suis pas une machine et je dois faire attention pour éviter les blessures. Je ne pense pas être à 100 % de mes moyens après Wimbledon ni être dans uene forme suffisante pour disputer une rencontre de Coupe Davis. J’espère que les gens comprendront. Ceux qui connaissent le tennis savent de quoi je parle. Je suis déçu de ne pas pouvoir aider l’équipe, mais étant donné l’adversaire et les conditions au Chili, je suis convaincu que, même sans Radek et moi, les gars sont suffisamment forts pour se qualifier. »En cyclisme, marqué par de nombreuses chutes, le début du Tour de France a été très nerveux et animé. Redoutée par une grande partie du peloton, et notamment par les favoris, pour sa traversée de sept secteurs pavés, la troisième étape, qui reliait Wanze, en Belgique, à Arenberg, dans le Hainaut, mardi, n’a pas fait exception à la règle.
Victime d’une chute lundi, Roman Kreuziger s’en est cette fois plutôt bien tiré. Le coureur tchèque a franchi la ligne d’arrivée en 19e position avec 1’46’’ de retard sur le vainqueur du jour, le Norvégien Thor Hushovd. Mais Kreuziger avait malgré tout quelques regrets :
« Malheureusement j’ai eu un peu de malchance. Dans le premier secteur pavé une chute de trois ou quatre coureurs m’a retardé. Je suis ensuite revenu sur le groupe de Lance Armstrong mais rattraper vingt secondes de retard sur les pavés demande beaucoup d’efforts. Après, une autre chute de Millar et Gerdemann m’a de nouveau fait perdre un peu de temps et un écart s’est creusé avec le groupe de Contador. C’est dommage que je n’étais pas dans ce groupe avec Contador et Vinokourov parce que j’avais de bonnes jambes aujourd’hui. Mais c’est difficile de rouler seul dans ces conditions. »Avant la quatrième étape, ce mercredi, Roman Kreuziger occupait la 16e place au classement général avec 2’24’’ de retard sur le maillot jaune, le Suisse Fabian Cancellara, et moins de deux minutes sur l’Australien Cadel Evans, le Luxembourgeois Andy Schleck ou l’Espagnol Alberto Contador.