Courrier des auditeurs

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Très peu de courrier dans notre boîte aux lettres ces derniers temps. Nous en sommes fort déçus, et espérons que vous allez nous faire parvenir sous peu vos impressions et questions sur la République tchèque, sur la radio.

Pierre Cheyrou de Montpellier, nous a fait parvenir ce gentil mail :

« Chers amis de Radio-Prague, après une longue période de silence, je vous écris pour vous dire que nous avons eu le plaisir d'accueillir à Montpellier cet été et pendant 3 semaines Markéta une étudiante praguoise qui cherchait une famille d'accueil pour parler français. Etant un ‘tchécophile’ convaincu (je parle assez bien votre langue et j'ai visité votre pays à 6 reprises), ce fut un vrai bonheur pour nous de l'accueillir et de lui faire découvrir notre région, notre culture et bien sûr de l'aider à assimiler certaines difficultés de notre langue. J'ai une petite anecdote à vous raconter. En lui faisant visiter Nîmes, Markéta m'a fait remarquer la présence du drapeau tchèque sur un bâtiment. Il s'agit du Lycée Alphonse Daudet qui abrite une section tchèque depuis 90 ans ! Toutes mes amitiés à votre équipe. »

Ernest Denis
En effet, Pierre, le lycée Alphonse Daudet abrite bel et bien une section tchèque depuis presque un siècle désormais. C’est le Nîmois Ernest Denis (1849-1921), tchécophone et tchécophile, historien spécialiste de l’histoire de la Bohême, qui est le père spirituel de cette section. Amoureux de la Bohême, c’est grâce ce personnage que se sont noués des liens entre les pays tchèques et la France. Il a travaillé d’arrache-pied à la bonne renommée de la culture tchèque en France. Les deux premières sections tchèques du Lycée de Carnot à Dijon et d’un lycée à Saint-Germain-en-Laye ont été créées en 1921, juste après sa mort, et pour lui rendre hommage. Chaque année, elles ont ainsi accueilli de jeunes tchécoslovaques, futures élites du pays.

Quant au Lycée de Nîmes, il est créé deux ans après celles-ci et accueille ses douze premiers élèves boursiers en 1924. La section tchèque de Nîmes, comme les autres est marquée par les soubresauts de l’histoire du XXe siècle : elle ferme une première fois pendant la Seconde Guerre mondiale, rouvre de 1947 à 1949, et reprend ses activités sans discontinuer depuis les années 1960.

Là, les jeunes lycéens tchèques passent aujourd’hui leur baccalauréat français, la particularité du Lycée de Nîmes étant qu’il est le seul établissement en France à proposer aux élèves français une option facultative de langue tchèque. L'existence de la section a également favorisé le développement d'échanges réguliers avec deux lycées du 1er arrondissement de Prague.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la section tchèque, celle-ci possède même une page internet : http://sectiontcheque.lyceedaudet.fr/

Naghmouchi Nouari d’Algérie nous a également écrit cet e-mail :

« Pour commencer cette lettre, permettez-moi de remercier Radio Prague qui est pour votre auditeur le seul guide m'informant avec autant de précision de l'actualité depuis la politique jusqu'à la culture sans oublier le développement économique du pays et ses accords avec les États les plus pauvres comme en Afrique et dans le reste du monde. Au-delà, je m’intéresse surtout au bulletin d’information concernant la vie en Tchéquie et son développement économique et son influence sur le monde extérieur avec la politique étrangère. Néanmoins, la culture m'a passionné et j'ai été enchanté pour votre programme musical ayant pour avantage sa langue durée offrant la possibilité de découvrir de nombreux auteurs et chanteurs. Les chansons tchèques sont très jolies et très belles. J'aime bien les reportages aussi car je suis très curieux de culture tchèque. En écoutant le programme de Radio Prague du service français je trouve important que le français soit inclus, ceci soutient non seulement la francophonie, mais encourage à suivre plus souvent vos programmes. »

Merci encore à Jean-Marie Monplot de Chambéry et André Biot de Romerée en Belgique pour leurs rapports d’écoute.

N’oubliez pas de nous contacter, de nous faire part de vos commentaires et remarques sur l’actualité tchèque. Nous vous répondrons dans cette rubrique.