Des retouches budgétaires pour convenir
Le gouvernement présente une nouvelle version du budget 2002. Elle répondrait, selon le Premier ministre Milos Zeman, à tous les souhaits des courants représentés au Parlement et a donc toutes les chances de passer. Et d'ajouter, s'il y a quelque chose dont ce pays n'a pas besoin, c'est bien l'adoption d'un budget transitoire. En principe, l'enseignement supérieur obtiendrait les deux milliards de couronnes promis ; ils proviendraient d'une recette spéciale, en l'occurrence 8,5 milliards de couronnes que verserait, au gouvernement, la CSOB (Banque commerciale tchécoslovaque), en contrepartie de la garantie accordée par l'Etat au titre de l'activité de l'IPB (Banque postale d'investissement). Le budget précédent présentait un déficit de 52,2 milliards de couronnes, tandis que l'actuel budget n'en prévoit plus que 46,2 milliards de couronnes. Cependant, au sein des partis politiques à la Chambre, on ne semble pas convaincu par ces amendements que d'aucuns ont qualifiés de retouches de cosmétique.