Les droits des minorités sexuelles en Tchéquie
Les députés du Parlement européen, qui viennent de rencontrer pour la première fois les représentants des organisations non gouvernementales des gays et des lesbiennes des pays candidats, sont arrivés à la conclusion que les droits des minorités sexuelles représentant de 4 à 5% de la population devraient figurer parmi les critères politiques permettant l'adhésion à l'Union européenne. Dans le même temps, les députés ont constaté que, parmi les pays candidats, c'est la République tchèque qui protège le mieux les droits des homosexuels et des lesbiennes. Cela en dépit de l'absence de loi sur la légalisation de l'union entre individus du même sexe. Sur la liste qui prend en considération la tolérance législative à l'égard de cette minorité, la République tchèque est en huitième position avant la France, l'Italie et six autres membres de l'Union européenne. Les organisations des homosexuels et des lesbiennes tchèques attribuent ce progrès au cabinet social-démocrate, le premier gouvernement post-révolutionnaire à avoir entamé un vrai dialogue avec elles.