A l'issue du congrès des sociaux-démocrates
Le congrès du Parti social-démocrate tchèque, le parti gouvernemental, a eu lieu, ce week-end, à Prague. Que peut-on en retenir ? Une question à laquelle répond Alain Slivinsky.
victoire lors des législatives de 2002. Le nouveau président, Vladimir Spidla, a déclaré qu'il était pour un Etat social. En aucun cas, il ne permettra la baisse des impôts : « Nous devons garantir un Etat qui impose une quantité suffisante de services publics, afin que les citoyens, sans égard au fait qu'ils soient riches ou non, qu'ils soient privilégiés ou ne le soient pas, puissent accéder aux valeurs fondamentales de la civilisation, comme par exemple, la santé. L'Etat a donc besoin, pour cela, de ressources, et je refuse la conception d'un Etat minimum ». Le nouveau chef de la social-démocratie est aussi catégorique en ce qui concerne l'enseignement payant. Pas de oui à attendre, tant qu'il en sera le président. D'un autre côté, il est pour un dialogue ouvert, avec les associations, les organisations non-gouvernementales, les syndicats. Fait important : le Parti social-démocrate tchèque ne reviendra pas sur sa résolution prise, en 1996, interdisant toute coopération, au niveau gouvernemental, avec les communistes. Le but primordial des sociaux-démocrates : gagner les législatives de 2002 pour former un gouvernement majoritaire.