La propriété des terres est un des piliers de la réforme de l’agriculture tchèque
Le ministre Petr Gandalovič a présenté, jeudi, sa conception de la réforme de l’agriculture en République tchèque. Cela s’est déroulé dans une ferme de Radonice, non loin de Prague, avec la participation du Premier ministre, Mirek Topolánek. Quelles sont les priorités de cette réforme très attendue ?
Il pourrait y avoir dans les 100 000 propriétaires de terres ainsi concernés, et le projet de loi que compte présenter le ministre représenterait des restitutions d’une valeur de 12 milliards de couronnes (dans les 480 millions d’euros). Le gouvernement ne manque pas de volonté pour cela, comme le confirme le Premier ministre, Mirek Topolánek :
« Nous voulons présenter un projet de loi qui achèverait la réforme des droits de propriété et tout dépend maintenant de la Chambre des députés, car je ne pense pas que ce projet soit refusé par le Sénat. Nous désirons mettre un point final à la question des droits de propriété qui, après 1989, n’a jamais été complètement résolue. »Le projet risque de se heurter aux arguments de l’opposition à la Chambre des députés. En effet, il compte sur le fait que ce sont les actuelles exploitations agricoles exploitant les terres d’autres propriétaires qui supporteraient les frais des restitutions. Selon l’opposition, c’est anticonstitutionnel, mais elle admet que ce problème doit être réglé rapidement. Au gouvernement de trouver les moyens financiers nécessaires.