Mirek Topolanek repart à zéro, avec son gouvernement de centre-droit validé par les députés
L'impossible est devenu réalité... Privée de gouvernement viable depuis les législatives de juin 2006, qui ont laissé le Parlement sans majorité claire, la République tchèque est enfin arrivée au bout de la crise politique : vendredi dernier, la coalition de centre-droit, dirigée par le libéral Mirek Topolanek (ODS) a gagné la confiance de la Chambre des députés. Absents lors du vote crucial, deux anciens membres du groupe social-démocrate ont assuré au bloc tripartite de la coalition une majorité fragile de 100 voix sur les 198 députés présents.
« L'abolition planifiée de la loi sur les hôpitaux publics, par exemple, donnera le feu vert à la privatisation des hôpitaux régionaux et compliquera l'accès aux soins médicaux. »
Enfin, le président Vaclav Klaus estime que l'existence de ce nouveau gouvernement tripartite « ouvre la voie à des élections anticipées ». A en croire le récent sondage de la société Meridian, presque la moitié des Tchèques seraient favorables à cette éventualité. La capacité du gouvernement « bleu-noir-vert » à imposer son programme libéral se révèlera d'ici l'automne, où aura lieu un autre vote crucial au Parlement, celui du budget de l'Etat pour l'année 2008.