Le Premier ministre tchèque pour la ratification de la Constitution européenne

Le Premier ministre Jiri Paroubek
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A la demande de l'opposition parlementaire, un projet présenté par les communistes, le Premier ministre, Jiri Paroubek, s'est exprimé, ce mardi devant les députés, sur la stratégie que la Tchéquie a adoptée à l'égard de la Constitution européenne pour le sommet de Bruxelles. Le chef du gouvernement s'est déclaré persuadé qu'il était dans l'intérêt de la République tchèque de continuer dans le processus d'adoption de la Constitution européenne, même après le refus du texte par la France et les Pays-Bas. A la Chambre, il a déclaré :

Le Premier ministre Jiri Paroubek
« L'arrêt de la ratification du Traité constitutionnel européen aurait pour conséquence un affaiblissement important du processus d'intégration européenne, surtout de l'intégration politique et créerait un espace pour le développement de tendances nationalistes. Ceci n'est pas dans l'intérêt des petits Etats, et surtout pas de la République tchèque. »

Le Premier ministre a confirmé que la délégation tchèque à Bruxelles présentera le projet de prolongation du processus de ratification pour une période de deux ans. Selon lui, l'Union européenne doit disposer d'un temps de réflexion et ne pas prendre de décision irréfléchie. Il a rappelé, aussi, que si le traité était ratifié par les 4/5 des pays membres et qu'un ou plusieurs pays rencontraient des problèmes, la question devait être traitée par le Conseil de l'Europe. Dans l'opposition, le Parti civique démocrate, à droite, considère la Constitution européenne comme un document mort et comme la discussion sur celle-ci, à la Chambre, a été remise à plus tard, il a accusé le gouvernement de coalition d'ignorer les autres opinions.